Thym

Thym
plante issue de l’agriculture biologique

Nom latin : Thymus vulgaris
Famille : Lamiacées ou labiées
Partie utilisée : Tiges fleuries, feuilles
Nom commun : Thym vrai

Les feuilles de thyms sont traditionnellement utilisées pour traiter les affections respiratoires et les affections digestives. Le thym est aussi un excellent allié pour le système immunitaire

Le thym est traditionnellement reconnu comme un très bon anti-infectieux. Il soigne les affections de l’appareil respiratoire dont il modifie les sécrétions et modère les spasmes. On le recommandera aussi dans l’atonie des voies digestives, la flatulence, l’asthme, la toux, la coqueluche, les catarrhes chroniques, ainsi que dans les douleurs menstruelles. On conseille l’infusion de thym au cours des épidémies de coqueluche, dans la bronchite aigüe, pour calmer ou même prévenir les accès de toux. Le thym est très utile dans toutes les maladies infectieuses, et non seulement celles de l’appareil respiratoire, comme la grippe, la pneumonie, la broncho-pneumonie, mais également dans celles intéressant les intestins, les reins et la vessie.
Étant tonique, on le considèrera comme un remède majeur des pathologies infectieuses, mais aussi comme remède de la fatigue générale.
En lotion pour l’usage externe, il pourra être employé en compresses, en enveloppements sur les contusions, les luxations, les enflures, les points douloureux de la goutte, du rhumatisme, et surtout du rhumatisme chronique des personnes âgées.
Dans le bain, il sera un bon allié pour les enfants rachitiques, lymphatiques, ou atteints d’une infection de la peau. Sans oublier qu’il nous débarrassera des parasites intestinaux.
Le thym était utilisé avec d’autres plantes afin de procéder au rituel de la momification des Egyptiens. Les Grecs et les Romains l’employaient en bain revigorant, par fumigation sèche pour purifier l’air, en cataplasme, en onction et massage pour ses propriétés médicinales. C’est par les moines au XIe siècle que le thym fut répandu hors de la région méditerranéenne où il pousse abondamment. Hildegarde de Bingen, moniale naturopathe moyenâgeuse du XIIe, connaissait son pouvoir de redonner des forces. Au XVIIIe, il est un tonique cérébral, un digestif, un antitoxique, et apte à favoriser l’accouchement.
Ce sous-arbrisseau odorant et rampant forme des coussinets d’environ 30 cm de hauteur. C’est la plante la plus connue et la plus utilisée. Le genre comporte 500 espèces dont le serpolet. Le thym pousse spontanément dans tout le Midi de la France, dans les garrigues, les rocailles, les talus, et sa résistance lui permet de prospérer dans les sols pauvres, à condition qu’ils soient ensoleillés, et jusqu’à 2000 mètres d’altitude. On l’appelle aussi thym des jardins, pote, serpolet, barigoule, mignotise des genevois. 

On attribue traditionnellement au thym les propriétés suivantes :

Antispasmodique (qui a la propriété de calmer les convulsions et les contractures)
Antitussif (qui participe à l’apaisement des maux de gorge et soulage les muqueuses)

Consulter le lexique des propriétés des plantes médicinales